organs: Lymphomes non hodgkinien - Specialty: Chimiothérapie
Janssen-Cilag International N.V Update Il y a 6 ans

Étude CR102786 : Étude de phase 3, randomisé en double aveugle, évaluant l’efficacité l’ibrutinib contre placébo, en association avec soit avec une chimiothérapie BR (bendasmustine et rituximab), soit une chimiothérapie R-CHOP (rituximab, cyclophosphamide, doxorubicine, vincristine et prednisone), chez des patients ayant un lymphome non hodgkinien indolent antérieurement traité. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité d’un traitement associant l’ibrutinib à une chimiothérapie standard de type BR (bendasmustine et rituximab) ou de type R-CHOP (rituximab, cyclophosphamide, doxorubicine, vincristine et prednisone) par rapport aux mêmes chimiothérapies standards associées à un placebo, chez des patients ayant un lymphome non hodgkinien indolent antérieurement traité. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes. Dans le premier groupe (Bras A), les patients recevront six cycles de chimiothérapie standard (BR ou R-CHOP) en association avec un placebo. Dans le second groupe (Bras B), les patients recevront six cycles de chimiothérapie standard (BR ou R-CHOP) en association avec ibrutinib. A la fin de la chimiothérapie, les patients poursuivront le traitement par ibrutinib ou placebo jusqu'à la rechute ou intolérance ou fin de l'étude. Des évaluations de la réponse tumorale et de la tolérance seront réalisées tout au long de l'étude. Des échantillons de sang seront recueillis pour une étude pharmacocinétique du médicament.

Essai clos aux inclusions

Étude TOTAL : étude de phase 2 non-randomisée visant à évaluer l’efficacité du brentuximab vedotin chez des patients ayant un lymphome T périphérique récidivant ou réfractaire traité par gemcitabine suivi d’une maintenance par brentuximab vedotin. Le lymphome T périphérique est un cancer qui prend naissance dans les globules blancs matures (ou lymphocytes T) et il affecte surtout les ganglions lymphatiques mais il peut être présent aussi dans la moelle osseuse, la peau, le foie, la rate ou des organes du tube digestif. Il a été demontré que les lymphocytes T tumoraux sont caractérisés par la presence du marqueur CD30 , ce qui en fait une bonne cible therapeutique. Le traitement standard se fait souvent par une chimiothérapie, comme la gemcitabine entre autres agents, mais parfois il y a d’autres options de traitement comme une radiothérapie, une thérapie ciblée ou une greffe de cellules souches. Le brentuximab vedotin est une thérapie ciblée capable de délivrer un agent antitumoral spécifiquement dans les cellules de lymphome T périphérique qui sont positives pour CD30. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du brentuximab vedotin chez des patients ayant un lymphome T périphérique récidivant ou réfractaire traité par gemcitabine suivi d’une maintenance par brentuximab vedotin. Les patients traités antérieurement avec la gemcitabine (toutes les 2 semaines d’une cure de 28 jours) recevront du brentuximab vedotin toutes les 4 semaines jusqu’à 4 cures. En cas de réponse au traitement, les patients éligibles à la greffe recevront une greffe de cellules souches. Les patients non éligibles à une greffe recevront un traitement d’entretien par du brentuximab vedotin toutes les 3 semaines jusqu’à 12 cures. Les patients seront suivis tous les 3 mois pendant les 2 premières années puis tous les 6 mois pendant 3 ans après l’inclusion du dernier patient à l’étude.

Essai ouvert aux inclusions
Janssen-Cilag International N.V Update Il y a 4 ans

SELENE : Essai de phase 3 randomisé, en double aveugle, évaluant l’efficacité et la tolérance de l’ibrutinib associé à une chimiothérapie associant le rituximab, le cyclophosphamide, la doxorubicine, la vincristine et la prednisone (R-CHOP) ou une chimiothérapie associant la bendamustine et le rituximab (BR), chez des patients ayant un lymphome non hodgkinien indolent à cellules B. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité et la tolérance de l’ibrutinib en association avec une chimiothérapie, chez des patients ayant un lymphome non hodgkinien indolent à cellules B. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes de traitement. Les patients du premier groupe recevront des capsules d’ibrutinib tous les jours en association avec, soit une chimiothérapie R-CHOP comprenant du rituximab, du cyclophosphamide, de la doxorubicine et de la vincristine administrés le premier jour, ainsi que de la prednisone administrée pendant les cinq premiers jours, soit une chimiothérapie BR comprenant de la bendamustine et du rituximab. Ce traitement sera répété pendant six cures. Les patients du deuxième groupe recevront le même traitement que dans le premier groupe, mais les capsules d’ibrutinib seront remplacées par des capsules de placebo. Le choix de la chimiothérapie R-CHOP ou BR sera basé sur le traitement antérieur et la fonction cardiaque. Le traitement par ibrutinib ou placebo seul sera répété en l’absence de rechute ou d’intolérance. Des prélèvements sanguins seront réalisés régulièrement pendant l’étude. Dans cet essai, ni le médecin, ni le patient ne connaitront le type de traitement administré (ibrutinib ou placebo).

Essai clos aux inclusions

CORAL : Essai de phase 3, randomisé comparant 2 stratégies thérapeutiques associant le rituximab, à une chimiothérapie de type ICE ou de type DHAP, suivie d’une autogreffe et d’une randomisation déterminant le traitement de maintenance, chez des patients ayant un lymphome à grandes cellules B CD20+. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est comparer l’efficacité et la tolérance d’un traitement associant le rituximab (Mabthera®) à 2 types de chimiothérapie et d’évaluer l’efficacité d’un traitement de maintenance par rituximab chez des patients ayant un lymphome à grandes cellules B CD20+. Les patients seront en premier lieu répartis de façon aléatoire pour recevoir un traitement dit d’induction. Les patients du 1er groupe recevront une perfusion de rituximab associée à une chimiothérapie comprenant de l’étoposide, du carboplatine et de l’ifosfamide. Les patients du 2ème groupe recevront du rituximab comme dans le 1er groupe et une chimiothérapie comprenant du cisplatine, de la dexaméthasone et de la cytarabine. Dans les 2 groupes, ce traitement est répété toutes les 3 semaines jusqu’à 3 cures. Les patients des 2 groupes recevront également une perfusion supplémentaire de rituximab, 2 jours avant le début de la 1ère cure et un traitement par G-CSF à chaque cure, pour le recueil des cellules souches périphériques : un prélèvement sera effectué à la fin de la 2ème ou 3ème cure. Les patients en rémission à la fin du traitement d’induction recevront un traitement dit de consolidation avant la greffe des cellules souches périphérique. Ce traitement comprendra de la carmustine (Bicnu®), de l’étoposide, de la cytarabine (Ara-C) et du melphalan. La greffe doit être faite dans les 4 à 6 semaines suivant la 3ème cure de traitement d’induction. Ces patients sont ensuite répartis de façon aléatoire en 2 groupes pour recevoir un traitement dit de maintenance. Les patients du 1er groupe recevront une perfusion de rituximab toutes les 8 semaines pour un total de 6 perfusions. Les patients du 2ème groupe seront simplement suivsi sans traitement.

Essai clos aux inclusions

Étude LyMa101 : étude de phase 2, évaluant l’efficacité d’un traitement associant l’obinutuzumab et une chimiothérapie de type DHAP, suivie d’une greffe autologue et d’un traitement d’entretien par obinutuzumab, chez des patients ayant un lymphome du manteau. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions] Le lymphome de manteau fait partie des lymphomes non hodgkiniens et représente 6% des lymphomes. L’âge médian au moment du diagnostic est d’environ 65 ans. Cette maladie est souvent agressive, répond mal aux traitements standards de chimiothérapie et a une survie globale de 3 ans en moyenne. L’objectif de cette étude est l’évaluation de l’efficacité de l’immunothérapie obinutuzumab chez des patients présentant un lymphome du manteau traités par la chimiothérapie avec DHAP (dexaméthasone PO, aracytine IV et cisplatine IV). L’étude comprend 4 étapes : induction, greffe autologue, maintenance et maintenance sur demande. Pour le traitement d’induction, les patients recevront une cure d’obinutuzumab-DHAP tous les 21 jours avec un total de 4 cures. Pour chaque cure, les patients recevront une perfusion d’obinutuzumab par voie intraveineuse (IV) le premier jour ainsi que la prémédication standard par DHAP et d’autres doses d’obinutuzumab seul le huitième et le quinzième jour. Les cellules souches seront collectées après la troisième ou quatrième cure d’obinutuzumab-DHAP. Puis les patients seront soumis à une autogreffe avec un conditionnement par GA-BEAM (BCNU IV, étoposide IV, aracytine IV et Melphalan® IV). La greffe autologue est suivie d’une période de traitement de maintenance par obinutuzumab IV de 3 ans. Entre 2 et 3 mois après la greffe autologue, tous les patients en rémission complète, en rémission complète non confirmée, en rémission partielle ou en maladie stable recevront une injection IV d’obinutuzumab tous les 2 mois pendant 3 ans. Après cette période, les patients pourront continuer avec le traitement de maintenance sur demande par obinutuzumab IV lorsque l’évaluation de la maladie résiduelle (MDR) est positive. Dans ce cas, les patients recevront trois injections le premier, huitième et quinzième jour puis une injection chaque mois jusqu’à 1 mois après que la détection de la maladie résiduelle soit négative. Le schéma thérapeutique sera utilisé jusqu’à progression de la maladie, toxicité ou jusqu’à la fin de la période de maintenance sur demande. Les patients seront suivis par un scanner du thorax, de l’abdomen et du pelvis et une Tomographie par Emission de Positons couplée à la tomodensitométrie avec un traceur radiopharmaceutique (FDG-TEP) avant et après la greffe autologue, tous les 6 mois pendant les 3 premières années de maintenance puis tous les ans lors de la maintenance sur demande, et par une biopsie par aspiration de la moelle avant et après la greffe autologue si cliniquement indiquée.

Essai clos aux inclusions